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Dans le contexte économique difficile de l'après guerre, les mineurs se mobilisent contre le décret Lacoste qui prévoit notamment une baisse de leurs salaires. Le mouvement de grève est massif : 340 000 mineurs arrêtent le travail.
Le ministre de l'intérieur de l'époque, le socialiste Jules Moch, voit dans le mouvement une grève "insurrectionnelle" résultat d'un complot communiste. L'armée est mobilisée et la répression est d'une ampleur exceptionnelle. Le bilan sera terrible : après 56 jours de grève, six mineurs ont été tués et des milliers d’autres arrêtés.
Au final, 1 342 seront condamnés à de la prison ferme pour « entrave à la liberté du travail », dont 700 dans le Nord-Pas-de-Calais. Plus de 3 000 seront également licenciés, dont 117 délégués CGT.