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CGT Cochin

blog de la CGT de l'Hôpital Cochin

Cochin : une enclave de « non-droit » ?

Publié le 30 Avril 2024 par CGT Cochin

Cochin : une enclave de « non-droit » ?

Le DRH de Cochin semble avoir choisi de bafouer les droits des agents. Pour ce faire, afin de contourner les lois, il multiplie les manœuvres administratives dilatoires, comme en témoignent les nombreux mails échangés avec la CGT Cochin.

Une technicienne du laboratoire SDBA a non seulement été agressée physiquement par une de ses cadres mais voilà que maintenant la direction la menace de lui retirer sur son salaire les jours d’absence. En effet, la médecine du travail ne lui proposait initialement un rendez-vous que dans un mois. A elle de couvrir ce mois d’absence par soit ses congés soit un arrêt maladie. A défaut, la direction lui a clairement signifié qu’elle la mettrait en « AI » sur cette période, donc non payée. Subitement, la technicienne est passée de victime à coupable !

Fait inadmissible pour la CGT Cochin, qui a immédiatement interpellé la direction en lui signifiant que les congés ou les arrêts maladie ne servent pas à couvrir les défaillances du Service de Santé au Travail. Sous la pression de la CGT Cochin, les délais pour son RDV sont passés de 1 mois à 1 semaine…  

Durant cette semaine de délai, cette technicienne est interdite de séjour dans son service et ne sera pas rémunérée alors même que son médecin traitant a jugé qu’elle pouvait reprendre.

La CGT Cochin est inquiète : que se passera-t-il lors de la reprise de cet agent puisque la direction a laissé en poste la cadre désignée comme son agresseuse par la victime ?

La CGT Cochin a rappelé à la direction son devoir de protection envers tous ses agents, et particulièrement envers ceux qui subissent des agressions, et se doit notamment d'éloigner les agresseurs des services. Constatant que la direction n’a pris aucune mesure conservatoire vis-à-vis de la cadre désignée comme l’agresseuse, la CGT Cochin en déduit que la direction considère ses cadres comme intouchables, peu importe ce qui leur est reproché, et traite les victimes comme des affabulatrices.  Faut-il être cadre à Cochin pour jouir d’une totale impunité ? Pourtant un établissement public se doit d’appliquer les principes de l’égalité républicaine !

Mais visiblement le DRH de Cochin a choisi de privilégier les supplétifs de la Direction au détriment du droit et de la Justice.

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