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Deux ans après le discours de Macron à Belfort, le 21 mars, la CGT convoque le ministre Le Maire pour l’avenir des turbines Arabelle
Le rachat de GEAST (ex Alstom branche énergie) par EDF a été entériné par un déplacement du président Emmanuel Macron à Belfort, en février 2022.
II devait se concrétiser au plus tard le 1er décembre 2023 après le recueil des autorisations nécessaires dans ce type d'opération. Les salariés ont d’ailleurs été informés et conviés à saluer cet événement au sein de l'usine ce même jour.
Or ce rachat a été ajourné. Pour toute information les salariés ont appris l’annulation des cérémonies et le report de la vente à une date indéterminée, les laissant dans une incertitude totale sur les conditions à réunir pour finaliser la vente.
Les jours d’attente sont devenus des semaines, puis des mois. L’expectative dans laquelle sont plongés les salariés est préjudiciable pour envisager sereinement l’avenir d’Arabelle Solutions, composant indispensables pour engager le programme de relance du nucléaire de la France.
Ainsi la CGT, du local au national, exige des réponses précises de l’Etat d’ici le 21 mars. Reste donc au ministre de l’Economie et de l’Energie, au préfet de région et son représentant départemental, de revenir vers le personnel et la population pour apporter ces réponses et donner des perspectives industrielles et humaines pour l’entreprise, la région et la filière.
Le jeudi 21 mars devant la préfecture
La CGT appelle à un rassemblement du personnel avec la population pour concrétiser ce printemps de la filière nucléaire, qui assurera la transition énergétique et l’amorce de la réindustrialisation du pays.
D’ici là, les autorités devront avoir levé tous les obstacles au rachat. Le personnel exige une réponse claire à son avenir !
La CGT Belfort