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CGT Cochin

blog de la CGT de l'Hôpital Cochin

Budget 2025 : "Ceux qui profitent des largesses de la politique d'Emmanuel Macron doivent payer" dit Sophie Binet

Publié le 14 Octobre 2024 par CGT Cochin in Actualité

Budget 2025 : "Ceux qui profitent des largesses de la politique d'Emmanuel Macron doivent payer" dit Sophie Binet

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, était ce jeudi à Orléans, dans le Loiret. Elle est venue lancer la campagne pour les élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE) et évoquer ses craintes sur le projet de budget 2025 dévoilé ce jeudi.

 

 

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, n'avait jamais posé le pied à Orléans depuis son élection en mars 2023. C'est désormais chose faite. Elle est venue, ce jeudi, lancer la campagne pour les élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE). Elles auront lieu la dernière semaine de novembre et la première de décembre.

 

"Les salariés dans les très petites entreprises, c'est 20% du salariat, c'est cinq millions de salariés dont on ne parle jamais", rappelle la syndicaliste. Alors, pour la CGT, il faut redoubler d'effort car "globalement, ces salariés sont dans des entreprises souvent sans syndicats, sans instances représentatives du personnel. Or, quand il n'y pas de syndicat pour se défendre, ça veut dire souvent moins de droits", affirme-t-elle.

Au programme de la CGT pour ces élections : une sixième semaine de congés payés, un 13e mois et des congés enfant malade notamment.

Projet de budget 2025 : "les travailleurs ont déjà payé"

Avec la présentation ce jeudi soir du projet de loi de finances 2025 et les 60 milliards d'euros d'économie promis, Sophie Binet s'inquiète aussi du sort de tous les salariés. "Les travailleurs et les travailleuses ont déjà payé. On a déjà subi une réforme violente des retraites, trois réformes violentes de l'assurance chômage et une baisse du pouvoir d'achat. Le monde du travail a déjà payé. Par contre, ceux qui depuis sept ans profitent des largesses de la politique d'Emmanuel Macron, ce sont eux qui doivent payer", affirme-t-elle.

Et surtout, pas question de toucher au financement des services publics. "Au contraire, il faut les augmenter. On attend du premier ministre qu'il fasse les bons arbitrages", conclut-elle.

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