Communiqué de presse de la CGT Cochin : Une patiente hospitalisée à Cochin a été violée par un malfaiteur. C’est inadmissible !
La CGT Cochin dénonce les conditions de travail qu’infligent les directions à leur personnel, lequel a subi de plein fouet la crise sanitaire, durant laquelle nombre d’agents ont subi un Syndrome d’épuisement au travail (burnout) tandis que beaucoup d’autres ont fui l’établissement, soit par refus de vaccination Covid, soit pour avoir trouvé de meilleures conditions de travail ailleurs.
Depuis des années, sous prétexte de faire des économies, l’hôpital Cochin fonctionne en sous-effectif dans tous les services. Malgré les nombreuses alertes de la Secrétaire (CGT) du CHSCT les directions ont maintenu les suppressions d’emplois, compromettant ainsi la sécurité des patients et du personnel, raison pour laquelle de tels incidents très graves peuvent se produire. En effet, on ne peut demander aux agents d’un service d’être à la fois auprès de plusieurs patients à prodiguer des soins et en même temps faire un travail de vigile pour assurer la sécurité des patients.
La CGT Cochin avait déjà dénoncé l’extension du service d’urgences de Cochin sans augmentation du personnel, ce qui isolait encore plus le personnel et les patients. Les Urgences de l’hôpital Cochin sont un service public et se doivent d’accueillir tout le monde, mais par manque de personnel la sécurité des patients ne peut être assurée. Le personnel ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable : il fait ce qu’il peut sans les moyens nécessaires pour assurer ses missions. C’est la politique d’austérité imposée à l’Hôpital Public et aux agents qu’il faut condamner, et il faut donner aux hôpitaux les moyens de fonctionner dignement avec le matériel et le personnel adéquat, afin que chacun puisse être soigné non pas selon ses moyens mais selon ses besoins, et en toute sécurité.
Une enquête a été ouverte par la Direction : la CGT Cochin n’acceptera pas qu’un "lampiste" innocent en fasse les frais.